Arestat pentru a treia oara. Marian Costache aduce

Pe data de 30 octombrie, Marian Costache a fost arestat pentru a treia oara de politia din Montréal, ca urmare a unei plangeri depuse de lideri ai Consiliului Parohial al Bisericii Buna Vestire. Dupa mai bine de 3 ore de arest, el a fost eliberat, sub conditia prezentarii in fata judecatorului pe data de 16 noiembrie. Acuzatiile aduse de doi dintre sefii de la Buna Vestire, Spiridon Paligora si Viorel Dumitra, sunt “incalcarea interdictiei de a intra in biserica” si “hartuire criminala”.
In mai 2005, Marian Costache era arestat de politia din Montréal in urma unei reclamatii facute de membri ai Consiliului Parohial de la Buna Vestire cum ca acesta difuza in interiorul bisericii materiale propagandistice indreptate impotriva bisericii si a membrilor ei. La interventia politistilor, Marian Costache s-a opus scoaterii fortate din biserica, lucru care a dus la arestarea lui. In urma procesului, Marian Costache s-a ales cu interdictia de a mai intra in biserica pana pe data de 2 noiembrie 2007.
Cu doar cateva zile inainte ca interdictia sa expire, pe 30 octombrie, Marian Costache s-a vazut din nou arestat de politisti, in urma plangerii depuse de cei doi sefi de la Buna Vestire. Contactat telefonic, Marian Costache a negat ca ar fi pus piciorul in biserica din mai 2005 incoace si ii acuza pe cei doi de declaratii false, facute tocmai cu scopul de a impiedica prezenta sa in biserica. Mai mult, Marian Costache crede ca actiunea celor doi ar putea fi legata si de demersurile pe care acesta le-a facut recent pe langa Ministerul Imigratiei si Comunitatilor Culturale (MICC) din Québec pentru recuperarea Centrului Cultural Romanesc de la Montréal.
Pe data de 7 septembrie 2007, Marian Costache a inaintat ministrului Imigratiei, Yolande James, un memoriu prin care atrage atentia guvernului provinciei Québec asupra problemelor de la Centrul Cultural Romanesc de la Montréal, respectiv asupra faptului ca aceasta cladire a fost luata cu japca de conducerea Biserici Buna Vestire, care o foloseste in scopuri fara legatura cu interesele comunitatii romanesti de aici. Memoriul a fost luat in considerare de MICC si a fost postat atat pe site-ul Ministerului, cat si pe cel al Adunarii Nationale a provinciei Québec.
Redam mai jos cateva pasaje (in franceza) din memoriul inaintat de Marian Costache guvernului si ii invitam pe cei interesati sa consulte textul integral la adresa indicata in josul acestei pagini. (PR)

Mémoire surle document de consultation intitulé
“LA PLANIFICATION DE L’IMMIGRATION AU QUÉBEC
POUR LA PÉRIODE 2008-2010”

Madame, Monsieur,
Mon nom est Marian Costache. J’ai 35 ans et j’habite à Montréal. Depuis plus de 11 ans je suis l’époux de Madame Carmen Maria Costache et, depuis le 18 décembre 2000 je suis aussi le père de la jeune Andréa Élèna Costache née à Montréal. Je suis d’origine roumaine et je vis au Québec depuis le 31 janvier 1994.
En tant qu’immigré j’ai eu la chance de voir plusieurs aspects de ce processus et de ce phénomène social important qui touche tout le Québec. Ayant cette expérience je considère avoir l’autorité morale d’en parler. Et tant que citoyen de cette province, et vu la demande de la consultation générale, j’aimerais exprimer mon point de vue sur le document de consultation générale intitulé “La planification de l’immigration au Québec pour la période 2008-2010”, ainsi que mon point de vue en général sur le sujet de l’immigration au Québec. Comme on le sait tous, des nombreux articles dans les journaux et des nombreuses livres sur le sujet de l’immigration et l’intégration ont vu le jour dernièrement. Donc, il serait juste de dire qu’à l’heure actuelle ce dialogue est ouvert sur la place publique et qu’on est tous invités à y participer. (…)

Un cas concret: Le Centre Culturel Roumain de Montréal (CCRM)
Si j’aurais voulu trouver des chiffres en dollars dans les documents mis en consultation publique, et si je crois qu’il serait important d’avoir l’accès à ces chiffres afin de pouvoir tracer facilement qui a reçu quoi dans les actions et les projets mis en marche pour améliorer la qualité de l’intégration, c’est parce que, justement, j’avais été témoin d’un abus et d’une fraude commis à cet égard.
En effet, à l’intérieur de la Communauté Roumaine de Montréal, communauté qui, conformément aux documents, se situe sur la 6ème et/ou la 7ème place à Montréal, le MICC a déboursé en 1981-1982 un gros montant de 100,000 $ (cent mille dollars canadiens) pour la finalisation de la construction du CCRM. Ce centre, conformément aux documents qui ont été signés entre les représentants du MICC et du CCRM, aurait dû, justement, contribuer à aider et faciliter l’intégration des nouveaux immigrés arrivés de la Roumanie. Or, à l’heure actuelle, ce centre a été radié d’office, son nom a été changé, et il sert, c’est-ce qu’on peut appeler “la Mafia Roumaine de Montréal”. Au lieu de contribuer à l’intégration, ce centre contribue amplement à blanchir de l’argent gagné par fraude.
Si le Gouvernement du Québec à travers le MICC a mis en marche une série des programmes et des projets pour aider et faciliter l’intégration des nouveaux immigrés au Québec, il serait donc normal à ce qu’il investit dans le cadre des communautés elles-mêmes. Les communautés, à leur tour, elles sont besoin aussi de l’aide et de l’argent pour se développer, épanouir et se mette en contact avec le reste de la société et avec la grande communauté d’accueil. Il va de soit que, très souvent, le premier contact pour les nouveaux arrivés se sont les personnes de la même langue et de la même culture. Les gens de leur pays arrivés avant eux, sont donc, la première ressource et la première source d’information sur la nouvelle vie. Ceux qui les ont précédés, et surtout ceux qui ont eu à passer par les mêmes difficultés et les mêmes épreuves, sont les meilleurs à les guider et les conseiller. D’autant plus que, ceux qui ne parlent, ni le français, ni l’anglais, ils vont chercher à communiquer dans leur langue, la langue et la culture qu’ils connaissent.
Par exemple, pour un électricien d’origine roumaine qui arrive à Montréal, la meilleure source à obtenir de l’information, c’est un autre électricien d’origine roumaine qui peut le diriger et lui dire quoi faire pour s’intégrer au marché du travail. La même chose pour tous les autres corps des métiers et toutes les autres ethnies. En plus, “ces consultations” sont gratuites et elles permettent aux individus de mieux se connaître et développer des amitiés. Comme on dit souvent, c’est de bouche à l’oreille qu’on fait ses meilleurs contactes et ses meilleures références. Il est donc important de faciliter et donner la chance aux gens de même langue et de la même culture de s’y retrouver et de pouvoir s’approcher entre eux et leur groupe s’approcher du restant de la collectivité. Ils vivent souvent les mêmes problèmes, les même préoccupations et ils représentent les meilleurs partenaires à l’intégration.
Voilà pourquoi il est essentiel à ce que chaque ethnie puisse avoir un lieu de rencontre où se réunir et bâtir des activités communautaires. Et, c’est exactement c’est ce que le Gouvernement du Québec a bien compris depuis bien des années. Par contre, les subventions et les sommes dépensées à ce but ne sont pas facile à retracer et à les identifiées. Aucune suite, aucun poursuivi, aucune enquête, aucune vérification n’est faite par après afin de s’assurer que tout cela a bien servi à la cause et que l’argent a été correctement traité et distribué. Tel a été le cas du Centre Culturel Roumain de Montréal (CCRM) et je suis sûr qu’il n’est pas le seul dans cette situation.
Au lieu de servir à donner des cours de français et de l’anglais comme se le fût autrefois, des cours donnés par des bénévoles pour ceux qui ont besoin; au lieu d’investir dans des ordinateurs qui pourrait servir aux rechercheurs d’emploi ; au lieu de contribuer à mettre sur pieds une politique d’approche des membres de la communauté nouvellement arrivés à Montréal; au lieu de faire tout cela, les administrateurs du CCRM ne font que s’enrichir et se remplir les poches avec de l’argent volé et gagné par fraude au CCRM, centre construit, entre autre, dans le but d’aider et soutenir l’intégration des nouveaux arrivés de la Roumanie et contribuer à approcher les Roumains montréalais du reste de la société, pour ne pas en dire plus.
Malheureusement, ce qui est triste et déplorable, c’est le fait qu’à l’intérieur des communautés, au, d’au moins, à l’intérieur de la Communauté Roumaine de Montréal, des gens mal intentionnés ont profité et ils profitent encore des sommes et des subventions offertes par le MICC à notre communauté. Oui, c’est vrai, le gouvernement et le MICC encouragent et soutiennent les communautés. Mais, est-ce que c’est sont vraiment les membres de la communauté qui en profitent ou bien une petite poignée des individus qui savent en profiter de l’interculturalisme québécois et de la générosité de leur gouvernement ? Et, ce qui est encore plus triste et plus déplorable, c’est le fait que le MICC n’a pas encore un programme pour s’assurer que ses programmes et ses ententes sont respectés et que les objectifs ont été atteints.
Oui, c’est bien beau de donner de l’argent, mais il s’agit là de l’argent des contribuables. Et donc, vu qu’on parle de “notre argent à tous”, on a le droit de demander des comptes au sujet de cet argent. Les informations portant sur les sommes et les subventions faites par le gouvernement dans le but de l’intégration des nouveaux arrivés doivent être connues de tous et elles doivent être faites publiques.
Memoriul inaintat de Marian Costache poate fi citit in intregime la adresa de mai jos: www.assnat.qc.ca

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